Dans un cadre privé ou familial, nos maladresses sont très
vite pardonnées. Mais, dans un contexte « pro », l'erreur d'élocution, le
lapsus, l'hésitation, la phrase mal tournée ou la faute de tact est aussitôt
pointée du doigt et alimentera les potins dont certains peuvent s'avérer
cruels. Les bonnes questions à se poser pour monter au pupitre en toute
légèreté.
Le public
À qui ai-je affaire ? Dans quel état d'esprit est-il par
rapport à ce que je vais dire ? À quoi sont-ils sensibles, où se porte leur
principal intérêt ? (Il n'est pas idiot d'ailleurs de faire une petite enquête
avant de se lancer.)
L'introduction
Évoquer un aspect qui les concerne tous ! Puis ce qui touche
leurs représentants officiels et officieux. Ce peut être des remerciements aux
personnes-clés. Il est aussi correct de focaliser l'attention sur une personne
qui symbolise une facette propre à l'ensemble.
En bref, le public aime qu'on parle de lui de façon positive
et respectueuse. Il aime l'humour à condition qu'il n'en fasse pas les frais.
Au final cela doit valoriser l'assemblée.
Et si le sujet du discours concerne une situation négative ?
Souligner le niveau des difficultés rencontrées et la bonne volonté déployée
par le plus grand nombre. Règle d'or : ne jamais invalider les bonnes
intentions du public sauf si vous aimez vraiment la bagarre.
Les supports
De très rares orateurs sont capables d'improviser un
discours et ceux qui le seraient sont suffisamment pro pour s'appuyer sur un
discours écrit ou une bonne trame quand ils connaissent parfaitement leur
sujet.
Comment se libérer du texte ? La façon la plus simple est de
le savoir par cœur. Ainsi, l'orateur peut se concentrer sur l'interprétation en
restant plus naturel et capable paradoxalement d'improviser. La plupart
disposent de fiches pour les informations précises et pour se rappeler les
points essentiels.