Favoriser le travail en équipe, c'est possible ! C'est au
manager d'instaurer un esprit de coopération véritable et durable dans
l'équipe. Voici un processus en cinq étapes qui a fait ses preuves.
Quand tout va bien, assister ses collègues est un geste
naturel. Mais dès que l'activité baisse et que l'ambiance se détériore, les gens
se replient sur eux. Exit les coups de pouce, les renvois d'ascenseur, c'est
chacun pour soi. La solidarité est rarement spontanée. Or c'est bien le rôle du
manager d'instaurer un esprit de coopération véritable et durable dans
l'équipe. Pour y parvenir, il a intérêt à s'appuyer sur les aidants et à se
focaliser sur les égocentrés peu prompts à seconder leur prochain. Voici un
processus en cinq étapes qui a fait ses preuves.
1. Lever les résistances
Les non-aidants tracent leur route. Ceux qui ont des points
faibles pataugent en silence de peur d'être stigmatisés ou d'être jugés "
nuls ". Il s'agit donc d'avoir du doigté pour rapprocher ces caractères
sans braquer ni blesser personne. Ne les confrontez pas et procédez en deux
temps.
1/ Parlez à tous en réunion pour délivrer un message fort :
"Les résultats ne sont pas merveilleux, voilà le plan d'action que j'ai
élaboré, j'aimerais que tout le monde s'entraide, c'est vital pour le
service".
2/ Voyez en face à face les forte têtes : "Paul, j'ai
besoin que tu passes un coup de main à Loïc, parce que tu as une vraie
expérience du sujet avec un bel esprit de synthèse". L'idée est de rester
positif afin de responsabiliser Paul et non pas de le culpabiliser sur son
comportement égoïste ou indifférent.
3/ Faire comprendre à chacun que rien ne sert de "jouer
perso" : dès que le collectif s'en sort bien l'individu s'en tire bien
aussi alors que l'inverse n'est pas vrai. Cela donnera du sens à vos demandes.